Garantie d’emploi: la proposition qui monte et fait débat à gauche
L’intérêt croissant pour la garantie d’emploi témoigne d’une recherche de remèdes économiques qui ne passe pas seulement par de la redistribution et des incitations fiscales.
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Le 6 mai dernier, par 36 voix contre 14, était rejetée une proposition de loi établissant la garantie d’emploi par l’État employeur en dernier ressort. Le résultat n’était pas une surprise, le texte étant porté par La France insoumise (LFI), qui profitait là de sa « niche parlementaire » (un jour par mois réservé aux groupes d’opposition et minoritaires). L’affichage politique n’était cependant pas neutre, à l’heure où la garantie d’emploi est promue par plusieurs think tanks et débattue entre économistes hétérodoxes, comme un des outils dont pourrait se saisir une gauche de transformation.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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