Mediapart a consulté le compte-rendu d’une réunion du « conseil des sages de la laïcité », mis en place par le ministre de l’éducation nationale. La question du voile y est soulevée à maintes reprises, certains se demandant même si Latifa Ibn Ziaten, la mère de la première victime de Mohammed Merah, serait « ouverte » à l’idée d’enlever le sien pour intervenir auprès des élèves.
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Sa mise en place et sa composition avaient déjà fait débat. Mais Jean-Michel Blanquer y tenait. Depuis janvier, le « conseil des sages de la laïcité », créé sous l’impulsion du ministre de l’éducation nationale, se réunit tous les quinze jours sous la présidence de la sociologue et politologue Dominique Schnapper, directrice à l’École des hautes études en sciences sociales et membre honoraire du Conseil constitutionnel. L’objectif de cette instance ? Mettre autour de la table des personnalités issues de « tous les horizons » pour « préciser la position de l’institution scolaire en matière de laïcité et de fait religieux ». Et répondre, comme l’avait indiqué le locataire de la rue de Grenelle en conseil des ministres, « aux sollicitations de l’équipe nationale “laïcité et fait religieux” qui apporte un soutien opérationnel à ses déclinaisons académiques ».
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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