Avec l’affaire Benalla, la stratégie de « l’homme seul » qui avait porté Emmanuel Macron au pouvoir se retourne aujourd’hui contre lui. Sa majorité est dépassée. Les oppositions politiques tiennent leur revanche sur le président-monarque.
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L’histoire s’accélère. Après deux jours passés en garde à vue, Alexandre Benalla a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire dimanche 22 juillet dans la soirée, ainsi que Vincent Crase et trois fonctionnaires de la préfecture de police de Paris. L’hypothèse du limogeage de Gérard Collomb est désormais sur la table. Unies comme un seul homme, les oppositions parlementaires ont réussi un joli coup politique : en obtenant, ce dimanche 22 juillet, la suspension des travaux à l’Assemblée nationale jusqu’à la prise de parole du ministre de l’intérieur, qui aura lieu demain, devant la commission des lois. Elles sont parvenues à geler la vie politique et ainsi, à garder la main sur la suite des événements.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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