Privatisation de l’enseignement supérieur : des « pantouflages » emblématiques
Des personnalités politiques et universitaires de haut vol cèdent aux sirènes de l’enseignement supérieur privé. Les établissements payants surfent sur le boom de l’apprentissage et fleurissent grâce à l’argent public, en marge d’une sélection accrue à l’université. Ils accueillent désormais un quart des étudiants.
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ElleElle est la dernière en date à avoir franchi le Rubicon. L’énarque Charline Avenel, jusqu’ici rectrice de Versailles – la plus grosse académie de France –, va rejoindre à la rentrée le groupe d’enseignement supérieur privé lucratif Ionis, qui chapeaute un réseau d’une trentaine d’écoles spécialisées dans l’ingénierie, l’informatique et le commerce.