Les élus corrompus secourus par le PS? Tempête autour d'un amendement
Glissé dans la loi pénitentiaire, un amendement du député socialisteJean-Jacques Urvoas provoque une tempête. Il vise à supprimer l'articleL.7 du code électoral,qui rend inéligibles pour cinq ans les personnes condamnées pourcorruption, prise illégale d'intérêts ou trafic d'influence, et prévoitleur radiation automatique des listes électorales. Les élus corrompussauvés par le PS? Le député s'en défend mais, à demi-mots, on reconnaît uneboulette...
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
MaisMais quelle mouche a donc piqué le député PS Jean-Jacques Urvoas, bûcheur invétéré, d'habitude producteur d'amendements irréprochables, visant à renforcer les pouvoirs du Parlement ou les droits des prisonniers? Au cours de l'examen du projet de loi pénitentiaire (qui s'est déroulé du 15 au 19 septembre à l'Assemblée), il a fait voter un amendement qui semble tricoté «sur-mesure» pour les élus coupables d'infractions financières. Son texte abroge en effet l'article L.7 du code électoral, qui rend inéligibles pour 5 ans les personnes condamnées pour corruption, prise illégale d'intérêts ou trafic d'influence, et prévoit leur radiation automatique des listes électorales.