Jusqu’ici, il avait gardé le silence. Pas lâché un nom dans la presse, ni un chiffre. Mais depuis sa mise en examen, cet ancien collaborateur du groupe UMP a constaté trop « d’indifférence » et « de lâcheté » à son égard, de la part de sénateurs qui se bousculaient hier dans son bureau pour empocher « leurs » chèques. Alors Michel Talgorn parle. En exclusivité pour Mediapart, il raconte par le menu la raffinerie mise en œuvre au sein du groupe UMP jusqu'en 2014 pour siphonner des crédits théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, aujourd'hui au cœur d'une information judiciaire sur des soupçons de « détournement de fonds publics ».
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