Après l’attentat de Conflans, à gauche, une atmosphère de «chasse aux sorcières»
Depuis l’assassinat terroriste de Samuel Paty, les procès en « islamo-gauchisme » et les accusations de « complicité » se multiplient au sein même de la gauche. Dans les rangs du Parti socialiste et chez les Verts, certains responsables estiment que le « déni » a trop duré, et appellent à davantage d’« intransigeance ».
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Ni concorde ni trêve. Il n’aura pas fallu vingt-quatre heures après l’attentat terroriste de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) pour que la gauche s’entredéchire sur son rapport à l’islam, à la laïcité et à la République. Une guerre larvée et ancienne, y compris au sein des formations politiques elles-mêmes. Mais qui, depuis le 16 octobre, a franchi un nouveau palier : associations antiracistes pointées du doigt, intellectuels intimés par leurs pairs de « rendre des comptes », élus et syndicalistes hués au rassemblement organisé dimanche en hommage à Samuel Paty…
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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