Affaire Tapie: le détail de l’ordonnance de renvoi
Mediapart a obtenu une copie de l’ordonnance de renvoi prise par les juges d’instruction chargés de l’affaire Tapie. Nous en publions les conclusions, qui permettent de mesurer la gravité des charges pesant sur les six personnalités renvoyées en correctionnelle, dont Bernard Tapie et Stéphane Richard, le PDG d’Orange.
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Dans un article du 20 décembre, nous faisions le point sur le dernier rebondissement de l’affaire Tapie : le renvoi en correctionnelle de six des protagonistes de cet interminable scandale. Les juges d’instruction chargés de l’affaire Tapie depuis septembre 2012, Serge Tournaire et Claire Thépaut, ont en effet enfin rendu leur ordonnance de renvoi dans le volet pénal. Suivant en tous points les réquisitions du parquet, ils ont décidé de renvoyer six protagonistes de l’affaire : il y a d’abord Bernard Tapie, l’homme clé de l’histoire. Il y a son avocat, Me Maurice Lantourne ; l’un des trois arbitres, Pierre Estoup ; l’ex-président du Consortium de réalisations (CDR – la structure publique de défaisance qui avait repris en 1995 les actifs douteux de l’ex-Crédit lyonnais, et qui était en confrontation judiciaire avec Tapie), Jean-François Rocchi ; Bernard Scemama, l’ex-président de l’Établissement public de financement et de restructuration (EPFR – l’établissement public actionnaire à 100 % du CDR) ; et Stéphane Richard, l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, devenu dans l’intervalle patron du groupe Orange.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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