Faible mobilisation à Paris, émaillée de violences policières
La troisième journée de mobilisation contre la loi sur le travail a drainé moins de monde que la précédente. Les regards convergent vers le 31 mars, date d'une grande mobilisation annoncée. Une scène de violences policières a par ailleurs été filmée devant un lycée du XIXe arrondissement.
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Pour la troisième semaine consécutive, lycéens et étudiants en majorité sont descendus dans la rue pour protester contre la loi sur le travail, présentée ce jour en conseil des ministres, à l’appel de sept syndicats et organisations de jeunes (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl). A Paris, le défilé s’élançait de Montparnasse pour rejoindre les Invalides. L’Unef a salué « une nouvelle journée de mobilisation réussie contre le projet de loi Travail. Le nombres de manifestants se maintient par rapport à la semaine dernière et la mobilisation étudiante passe un cap dans plusieurs villes universitaires », indique le syndicat étudiant dans un communiqué diffusé en fin de journée.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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