Arts Entretien

L’artiste Kader Attia remonte aux racines coloniales de l’architecture

Figure de la scène artistique internationale, l’artiste franco-algérien Kader Attia expose au MAC VAL, dans le Val-de-Marne, une réflexion sur l’architecture, notamment celle de l’après-guerre, empreinte d’une violence coloniale, impériale, et son rapport aux corps.

Rachida El Azzouzi

Kader Attia est « de retour à la maison ». L’artiste franco-algérien, prix Marcel Duchamp en 2016, expose au MAC VAL, le musée d’art contemporain du Val-de-Marne à Vitry-sur-Seine. Le seul musée d’envergure en banlieue, en périphérie de Paris. Et c’est tout un symbole pour cet enfant du béton qui a grandi entre Garges-lès-Gonesse dans le Val-d’Oise, Bab El Oued à Alger et les Aurès paternelles. Ces allers-retours banlieue-bled nourrissent son œuvre depuis plus de 15 ans. En témoigne sa nouvelle exposition « Les racines poussent aussi dans le béton », visible au MAC VAL jusqu’au 16 septembre 2018.

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