De Xavière Tiberi à Penelope Fillon, un même soupçon
François Fillon avait sévèrement critiqué Jean Tiberi, quand l’épouse du maire de Paris, Xavière Tiberi, était jugée pour son emploi fictif. Par un curieux retour de bâton, le candidat à la présidentielle est aujourd’hui rattrapé par l’affaire des salaires de son épouse, Penelope Fillon.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Les grands prédateurs politiques de la Ve République ont parfois des mœurs déroutantes. Alors que le nouveau champion de la droite, François Fillon, est aujourd’hui soupçonné d’avoir fait verser à son épouse Pénélope quelque 600 000 euros de salaires pour deux emplois fictifs (comme assistante parlementaire, puis à la Revue des Deux Mondes), quelques mauvais esprits ont exhumé les propos très sévères tenus par le même François Fillon en 1999 sur Jean Tiberi, alors maire (RPR) de Paris, et qui était accusé d’avoir fait obtenir un emploi fictif à son épouse Xavière au conseil général (RPR) de l’Essonne. L’histoire se répète, et elle est cruelle.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.