Écoles : « On est dans le mur et le ministre dans le déni »
L’augmentation du nombre de cas est exponentielle dans les établissements scolaires, qu’il s’agisse d’élèves ou de personnels, parfois victimes de Covid grave. L’Éducation nationale refuse souvent de fermer les établissements. Mais partout, l’inquiétude gagne.
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Au lycée Delacroix de Drancy, en Seine-Saint-Denis, le virus est dans les murs depuis un an. « Vingt élèves du lycée ont perdu des proches : pères, mères, oncles, tantes. On a toujours eu des cas positifs à l’intérieur de l’établissement, raconte Aline Cottereau, professeur de lettres modernes. Mais depuis le retour des vacances d’hiver, la situation est exponentielle. » Dans une lettre ouverte adressée jeudi 25 mars à Emmanuel Macron et Jean-Michel Blanquer, les « personnels mobilisé.e.s » ont dressé le bilan de la situation épidémique, catastrophique : deux cas positifs et un cas contact parmi le personnel de direction, une vingtaine de cas chez les enseignants, 54 positifs parmi les élèves et de nouveaux cas chaque jour.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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