Tariq Ramadan, «vitrine» consentante du Qatar (5/5)
Depuis quelques années, Tariq Ramadan est dans les petits papiers de l'émirat du Qatar. Au prix de quelques contorsions notables. Cinquième et dernier volet de notre enquête sur un penseur influent et controversé.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
TariqTariq Ramadan ne s'est pas simplement éloigné de France à cause de sa très mauvaise réputation auprès des élites hexagonales. Depuis quelques années, l'ancien prédicateur du début des années 1990, qui vit à Londres, a surtout la tête beaucoup plus tournée vers l'étranger. En particulier vers l'émirat du Qatar, qui finance indirectement la chaire de sciences islamiques contemporaines qu'il occupe à la prestigieuse université britannique d'Oxford, et lui a confié la direction à Doha d'une structure au titre ronflant, le Centre de recherche sur la législation islamique et l'éthique (CILE).