Etat d'urgence: les militants du climat sont désormais ciblés
Squats perquisitionnés, militants assignés à résidence durant la COP21, zones interdites, convocations au commissariat... Avant l'ouverture du sommet de Paris sur le climat, les mesures mises en place pour prévenir de nouveaux attentats sont dévoyées.
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L’état d’urgence tombe comme une chape de plomb sur les militants du climat qui préparaient des mobilisations à l’occasion de la COP21, le sommet sur le dérèglement climatique qui démarre ce week-end. Avant même les attentats du 13 novembre, le gouvernement avait fait savoir qu’il renforçait le contrôle aux frontières de la France en vue du sommet sur le climat afin d’éviter la venue de militants considérés comme hostiles, mais depuis ceux-ci et surtout la mise en place de l’état d’urgence, l'étau s'est ressérré. Depuis le jeudi 26 novembre, 24 militants ont été assignés à résidence, selon un décompte de l'AFP. Au moins deux perquisitions ont eu lieu dans des squats. Une personne est en garde à vue. D’autres sont convoquées au commissariat, ou incitées à rester chez elles.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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