Aide aux migrants: les «7 de Briançon» jugés en appel à Grenoble
Jeudi 27 mai, sept militants étaient jugés en appel à Grenoble pour avoir facilité « l’aide à l’entrée de personnes en situation irrégulière » lors d’une marche organisée à la frontière franco-italienne pour protester contre une action des identitaires en 2018. « Quand tu pars en manif, tu ne vérifies pas s’il y a des étrangers. » L’avocat général a requis de la prison avec sursis.
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Que de temps, d’énergie et d’argent « perdus », résume Lisa, 24 ans, charpentière et étudiante, à la barre de la cour d’appel de Grenoble. Jeudi 27 mai, elle faisait partie des sept militants solidaires des exilés, surnommés les « 7 de Briançon », jugés pour avoir facilité « l’aide à l’entrée de personnes en situation irrégulière » lors d’une marche rassemblant environ deux cents personnes entre Clavière (Italie) et Briançon (Hautes-Alpes), le 22 avril 2018, en réponse à une action anti-migrants organisée la veille par le mouvement d’extrême droite Génération identitaire.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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