« Il n’y a pas le bon et le méchant » : le dircab du maire de Saint-Étienne, cerveau ou exécutant ?
L’enquête judiciaire sur le chantage à la sextape révèle l’existence d’un mode de gouvernance basé sur la terreur à la mairie de Saint-Étienne. Au cœur du système, un duo composé du maire Gaël Perdriau et de celui qui était son directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, présenté comme l’« homme des basses œuvres », mais dont la justice cherche à déterminer l’exacte part de responsabilité.
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EtEt si Gilles Artigues n’était qu’une victime parmi d’autres ? Au gré de leurs investigations sur l’affaire de chantage à la sextape de Saint-Étienne, les enquêteurs de la police judiciaire de Lyon ont recueilli plusieurs documents et témoignages illustrant un mode de gouvernance basé, depuis la première élection de Gaël Perdriau à la tête de la ville en 2014, sur la menace et l’humiliation.