Un climat pénible s’est installé autour des questions de sécurité, savamment entretenu par le ministre de l’intérieur. À l’opposé, face à la radicalité des demandes formulées par les policiers, une partie de la gauche a tenu à marquer ses distances avec cette corporation.
UnUn climat pénible s’est installé ces derniers mois autour des questions de sécurité. Un climat savamment entretenu par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, qui a cru bon de se rendre au rassemblement des policiers devant l’Assemblée nationale, le 19 mai.
Cette manifestation aux mots d’ordre inquiétants n’a pas attiré que les personnalités de droite ou d’extrême droite : on a pu y croiser Yannick Jadot, Olivier Faure ou même Fabien Roussel, venus soutenir les policiers touchés par le meurtre d’un de leurs collègues à Avignon.
À l’opposé, face à la radicalité des demandes formulées par les policiers, une partie de la gauche a tenu à marquer ses distances avec cette corporation qui semble parfois avoir perdu tous ses repères républicains.
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