Le parquet de Paris a ouvert, vendredi 6 décembre, une information judiciaire pour « blanchiment de fraude fiscale » visant les Balkany. Au cœur du dossier : une villa de Marrakech, baptisée « Dar Gyucy ». Officiellement, Patrick et Isabelle n'en sont pas propriétaires. Mediapart publie des documents inédits sur la société panaméenne et les femmes de paille au centre des montages suspects.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête visant le député et maire de Levallois-Perret, Patrick Balkany, et sa femme Isabelle, première adjointe. Cette décision fait suite à l'audition de l’ancien élu des Hauts-de-Seine Didier Schuller qui avait remis à la justice quatre documents accablants sur les montages offshore et la fortune de Patrick Balkany en Suisse, au Liechtenstein et à Saint-Martin.
La justice pourrait se pencher sur les moyens utilisés par Patrick et Isabelle Balkany pour aménager leur fastueuse résidence de Giverny, en Normandie. D’après nos informations, une entreprise de travaux publics, très présente dans leur ville de Levallois-Perret, s'y est montrée particulièrement généreuse.
D'après nos informations, le parquet de Nanterre vient d'ouvrir une information judiciaire pour « détournement de fonds publics » visant Patrick Balkany. Le maire et député UMP est soupçonné d'avoir utilisé les chauffeurs de sa ville à des fins personnelles, notamment pour des voyages.
La justice s'intéresse aux chauffeurs de Patrick Balkany, maire et député de Levallois-Perret (UMP). Début octobre, les enquêteurs se sont déplacés en mairie, suspectant que certains d'entre eux aient travaillé au service de l'élu pendant ses vacances sur l'île de Saint-Martin. « Le maire a payé mon billet à titre personnel », assure l'un des bénéficiaires, retrouvé par Mediapart.
Une enquête préliminaire a été ouverte courant 2012 sur la gestion de la police municipale de Levallois-Perret. En cause : des policiers municipaux utilisés comme chauffeurs par le député et maire (UMP), des appels téléphoniques enregistrés à l'insu des agents, ainsi que des agents qui exercent sans agrément.
Mediapart révèle que le milliardaire belge George Forrest a versé 95 000 euros à Jean-François Étienne des Rosaies, ex-chargé de mission auprès de Nicolas Sarkozy à l’Élysée. Forrest a été introduit auprès des proches de Patokh Chodiev, l’oligarque au cœur du Kazakhgate, par Patrick Balkany, lors d’un déjeuner à la mairie de Levallois.
Ce fut la dernière surprise dans l’acquisition d’Uramin. Non seulement, les gisements n’avaient pas les ressources attendues, mais les droits d’exploitation n’étaient pas toujours assurés. Pour l’aider face aux gouvernements africains, Areva va recourir à la diplomatie parallèle. Patrick Balkany en tant qu’émissaire officieux de l’Elysée, l’homme d’affaires belge Georges Forrest comme « facilitateur », vont prendre le dossier Areva en Afrique. Dernier volet de notre enquête.
Patrick Balkany est impayable. Le maire et député de Levallois-Perret continue de batailler pour échapper au règlement de vieilles pénalités financières, liées à sa condamnation de 1996. Le conseil d'État doit étudier jeudi un ultime recours de ce fidèle de Nicolas Sarkozy, qui doit encore rembourser 64 640 euros à "sa" ville de Levallois.
Poursuivi à la fin des années 1990 pour prise illégale d'intérêts, Patrick Balkany s'est vu condamner à rembourser 520 000 euros à sa ville de Levallois-Perret. Mediapart révèle que le maire UMP doit encore 123 000 euros à sa propre municipalité. En attendant, il n'a même plus le pouvoir d'ordonner la moindre dépense.
Suppléante du député UMP Patrick Balkany depuis 2007, l'ancienne championne de judo Marie-Claire Restoux a voulu démissionner en mars 2010. Ses raisons? Des désaccords politiques mais surtout des «avances» répétées à connotation sexuelle de l'ami du président. Elle explicite ses accusations à Mediapart.
Le 17 décembre, le tribunal d’application des peines d’Évreux a révoqué le placement sous bracelet électronique qui permettait à Patrick et Isabelle Balkany de purger leur détention dans leur moulin de Giverny, selon les informations de Mediapart. Le couple, qui a fait appel de cette décision et a passé tranquillement les fêtes à domicile, a déclenché « une centaine d’incidents de sonnerie ».
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