Ils viennent de Pologne, de Hongrie, de République tchèque, de Slovaquie, de Lettonie, de Lituanie, d'Estonie, de Bulgarie, de Slovénie, de Croatie. Ils sont intellectuels, artistes, parfois aussi politiciens. Le 18 septembre, ils ont signé une lettre ouverte dans laquelle ils appellent leurs gouvernements à mettre tout en œuvre pour accueillir les réfugiés, prenant le contre-pied des positionnements frileux, voire hostiles de leurs dirigeants sur cette question. « Il n'y a pas si longtemps, écrivent-ils, nous étions ceux qui frappaient à la porte de l'Europe (…). En refusant notre aide, nous renions l'idée de la solidarité européenne. Nous sapons en outre la solidarité que d'autres nations ont démontrée à l'égard de nos pays. Cela pourrait éroder les fondations sur lesquelles, depuis vingt-cinq ans, nous avons construit notre sécurité, nos perspectives de développement et notre espoir d'échapper aux tribulations des guerres, des dominations étrangères, et de la pauvreté. »
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