La crise migratoire du Venezuela attise la campagne présidentielle brésilienne
L’État de Roraima est le seul point d’entrée terrestre des Vénézuéliens au Brésil. En deux ans, la capitale Boa Vista a vu sa population augmenter de 10 %. À l’approche des élections d’octobre, l’extrême droite chauffe à blanc l’électorat et exalte la haine.
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Pacaraima (Brésil), envoyé spécial.- « Regarde comme ils courent ! » jubile la voix en commentaire. « Dehors les Vénézuéliens ! » exulte une autre. Sur les vidéos disponibles sur YouTube, des centaines d’habitants de Pacaraima, révoltés après l’agression par des supposés Vénézuéliens de Seu Raimundo, un commerçant bien connu de la petite ville frontalière, brûlent les affaires des réfugiés, les frappent et les expulsent.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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