La crise migratoire du Venezuela attise la campagne présidentielle brésilienne

L’État de Roraima est le seul point d’entrée terrestre des Vénézuéliens au Brésil. En deux ans, la capitale Boa Vista a vu sa population augmenter de 10 %. À l’approche des élections d’octobre, l’extrême droite chauffe à blanc l’électorat et exalte la haine.

La lecture des articles est réservée aux abonné·es. Se connecter

Pacaraima (Brésil), envoyé spécial.-  « Regarde comme ils courent ! » jubile la voix en commentaire. « Dehors les Vénézuéliens ! » exulte une autre. Sur les vidéos disponibles sur YouTube, des centaines d’habitants de Pacaraima, révoltés après l’agression par des supposés Vénézuéliens de Seu Raimundo, un commerçant bien connu de la petite ville frontalière, brûlent les affaires des réfugiés, les frappent et les expulsent.

1€ pour 15 jours

Résiliable en ligne à tout moment

Je m’abonne

L’info part de là

Soutenez un journal 100% indépendant : sans subventions, sans publicités, sans actionnaires

Tirez votre information d’une source de confiance

Accédez en exclusivité aux révélations d’un journal d’investigation

Déjà abonné ?

Mot de passe oublié

Voir la Une du Journal