Asie et Océanie

En Corée du Sud, le président Yoon poussé à la démission après son éphémère loi martiale

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, est revenu mercredi 4 décembre au matin sur sa décision de proclamer la loi martiale après un vote du Parlement. Le chef d’État du pays asiatique pourrait finalement être destitué, sa manœuvre antidémocratique se retournant contre lui. 

La rédaction de Mediapart et Agence France-Presse

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, pensait mener un coup d’État et se débarrasser de cette opposition qui lui menait la vie dure au Parlement, mais ce dernier a sauvé la jeune démocratie – le premier civil président de la République a été élu en 1993 – en réclamant de manière unanime la levée de la loi martiale qui n’aura duré finalement que six heures. Et le chef d’État pourrait finalement être destitué, sa manœuvre se retournant contre lui. 

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