Jeffrey Sachs: il faut «donner moins d’importance au PIB»
L’ancien artisan des libéralisations des économies post-soviétiques devenu partisan de Bernie Sanders trace les contours de son « monde d’après » : une économie moins financiarisée, et se concentrant sur les déterminants d’un « bonheur humain »…
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New York (États-Unis), correspondance.– L’un des économistes les plus influents au monde, Jeffrey Sachs, est passé d’artisan de la libéralisation des économies d’Europe de l’Est et d’Amérique latine dans les années 1990 à pourfendeur de la pauvreté dans le monde. Auteur de La fin de la pauvreté : ce que nous pouvons faire pour y arriver dans un futur proche, un ouvrage qui a fait date, ce soutien de l’ancien candidat démocrate socialiste Bernie Sanders est conseiller spécial auprès du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, pour les « objectifs de développement durable », qui visent à créer un monde durable à l’horizon 2030. Aujourd’hui, il souhaite que l’humanité tire les leçons du Covid-19 pour s’attaquer à d’autres défis tout aussi importants.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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