Le marché pétrolier croule sous les excès d'offre. Les prix ont plongé de plus de 60 % en un an. Mais l’OPEP a décidé de ne pas réduire sa production, sous la pression de Riyad, au risque de faire plonger encore plus les cours et de déséquilibrer les économies pétrolières.
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L’ArabieL’Arabie saoudite reste le maître du marché pétrolier. Elle vient de le rappeler lors de la réunion des membres de l’OPEP, ce vendredi 4 décembre à Vienne (Autriche). Sous sa pression, le cartel pétrolier a renoncé à imposer la moindre limitation de production. Même le nouveau plafond de production pétrolière à 31,5 millions de barils par jour, ce qui correspond à son niveau actuel de production, annoncé en début de réunion, a semblé trop contraignant. « Nous ne pouvons pas arrêter un chiffre maintenant. L'Iran va revenir. Donc nous avons décidé de reporter toute décision jusqu'à la prochaine réunion de l'OPEP [en juin – ndlr], quand la situation sera plus claire », a expliqué le secrétaire général de l'OPEP, Abdalla el-Badri, à l'issue de la réunion.