Le président Xi Jinping promet de s’atta- quer à la corruption... C'est un combat dantesque dans un pays où le « revenu gris », fourni par le deuxième ou troisième métier exercé par les fonctionnaires ou par les pots-de-vin, représenterait près du quart du produit intérieur brut de la Chine.
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Pékin, correspondance. L’air vicié de la capitale chinoise met à mal les poumons de Liu Jiang. La pollution l’a rendu asthmatique. Cet ingénieur télécom, installé à Pékin depuis dix ans, ne sort plus sans un masque anti-poussière. Trop de voitures, trop de chantiers, pas assez de vent ? Pour lui, ces justifications ne valent pas tripette. “L’airpocalypse” pékinoise serait plutôt causée par les tribuns de la bureaucratie locale. « Toutes ces grosses usines en banlieue prétendent répondre aux normes internationales. Mais les inspecteurs assermentés cessent d’inspecter si les patrons les paient. Et ils savent bien qu’aucun officiel local ne viendra fermer totalement ces usines si lucratives. Le “revenu gris” a pris une telle ampleur qu’il a enlevé le bleu du ciel. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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