Ces substances chimiques nocives que l’Europe se refuse à interdire
Le règlement européen Reach interdit l’utilisation de substances chimiques pour protéger la santé et l’environnement. Mais l’industrie profite de généreuses dérogations. Mediapart a enquêté sur l’examen en cours à Bruxelles d’une exemption pour une substance nocive, le chrome VI. Les experts se livrent à des calculs édifiants : ils comparent les gains escomptés pour les entreprises avec les risques de cancers pour les personnes exposées.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Bruxelles (Belgique), correspondance.- L’arrêt pris par le tribunal de l’Union européenne, le 7 mars dernier, est un camouflet pour la Commission européenne de Jean-Claude Juncker. Les juges du Luxembourg avaient été saisis par la Suède. Ils ont estimé que l’autorisation octroyée en 2016 par la Commission – l’exécutif européen – à DCC, une entreprise canadienne, de fournir le marché européen en chromates de plomb – substance cancérogène utilisée dans des pigments rouges et jaunes incorporés dans des peintures – était illégale.
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.