Ces djihadistes dont la France ne veut pas Enquête

La justice française recherche un djihadiste dont la France ne veut pas

Guillaume Kapo, suspecté d’avoir été l’un des geôliers des otages français de l’État islamique, fait l’objet de deux mandats d’arrêt. La justice sait parfaitement où il est : dans une prison syrienne. Mais la France ne veut pas le rapatrier.

Matthieu Suc

Depuis près d’un an, Bertrand Grain, le juge d’instruction chargé du dossier des ex-otages français de l’État islamique, a très envie d’entendre Guillaume Kapo. Le 4 mars 2021, le magistrat a décerné un mandat d’arrêt contre le djihadiste nîmois. Il le suspecte fortement d’être l’un des geôliers qui a séquestré à Alep nos quatre confrères, Édouard Elias, Didier François, Nicolas Hénin et Pierre Torres, mais aussi d’autres otages occidentaux de l’État islamique, le Britannique David Haines, l’Italien Federico Motka et l’Espagnol Marcos Marginedas Izquierdo.

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