Europe

G8 : L’Aquila et le chaos italien

Dans la ville martyre de L’Aquila que Silvio Berlusconi a choisie pour accueillir ses hôtes du G8, peu de choses ont changé depuis le tremblement de terre il y a trois mois.

Maguy Day

«Sens cette puanteur, même les chiens ont détalé, les Napolitains sont arrivés. Ils sont colériques et "tremblement de terre-isés", avec du savon, ils ne se sont jamais lavés», entonne l'élu Matteo Salvini. Maniant avec insouciance la rime xénophobe, le député de la Ligue du Nord ne fait pas mystère de son ostracisme envers les Italiens du Sud dans cette vidéo rendue publique à la veille du sommet du G8. Car même si l’ensemble de la péninsule est sujette à intervalles réguliers à de graves secousses telluriques, ce sont encore et toujours les habitants du Mezzogiorno, à Naples comme à L’Aquila, que l’on stigmatise et qui se retrouvent à assumer les conséquences des catastrophes naturelles qui les frappent.

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