Les «nouveaux Blancs» à la tête du Cameroun

Soixante ans après son indépendance, le Cameroun reste une nation pauvre où se perpétue un système de gestion et de contrôle colonial. Plus que d’autres pays d’Afrique francophone, il représente l’échec volontaire d’une décolonisation afin que rien ne change.

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De notre envoyé spécial au Cameroun. - À Yaoundé, comme dans de nombreuses capitales d’Afrique de l’Ouest, le centre-ville est parsemé de bâtiments gouvernementaux, chaque ministère, sous-ministère ou direction déléguée affichant fièrement sa raison d’être par le truchement d’un panneau apposé devant l’entrée. Les fonctionnaires en costume-cravate malgré la chaleur étouffante une grande partie de l’année se fraient chaque matin un chemin, à pied ou en taxi, parmi les ornières et les vendeurs ambulants, vers leur poste. La grande artère du centre, le boulevard du 20-Mai comprend, comme la plupart des villes camerounaises, un espace de parade militaire encadré d’estrades pour accueillir le président et son gouvernement.

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