En Argentine, le péril Milei Entretien

L’écrivaine argentine Mariana Enríquez : « La gueule de bois qui suit la dictature dure longtemps »

À l’approche du deuxième tour de la présidentielle en Argentine, l’écrivaine Mariana Enríquez décrit la manière dont son pays s’est habitué à vivre dans une crise économique sans fin et redoute une victoire de Javier Milei, le candidat d’extrême droite.

Ludovic Lamant

Elle porte en pendentif une main rouge qu’on dirait couverte de sang. L’entretien a été calé un dimanche après-midi au bar d’un hôtel de Nantes, en marge du festival de science-fiction Les Utopiales, et l’on s’efforce de libérer Mariana Enríquez à temps pour qu’elle puisse suivre dans sa chambre à l’étage les derniers échanges de la finale de tennis des Masters de Paris, qui oppose ce jour-là le Serbe Novak Djokovic au Bulgare Grigor Dimitrov.

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