Trente ans après la chute du Mur, le socialisme devient un mot acceptable (et redouté) aux États-Unis. La pensée socialiste, il est vrai, foisonne d’idées neuves pour répondre à l’urgence sociale et environnementale que le capitalisme semble incapable de prendre en compte. Le socialisme vert et démocratique est en construction. Dernier volet de notre série.
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Trente ans après la chute du Mur, le socialisme est-il devenu un concept mort, vide de sens ? L’échec patent des régimes d’inspiration soviétique pouvait le laisser croire. Toute alternative au capitalisme semblait effacée et, pour reprendre le titre de l’ouvrage de l’écrivain britannique Mark Fisher en 2018, l’époque est celle du « réalisme capitaliste » dans laquelle il est impensable d’envisager la fin de ce système. Mais si l’adage selon lequel depuis trente ans, « la fin du monde est plus envisageable que la fin du capitalisme » demeure dans son ensemble vrai, la situation a commencé à changer depuis 2008 et le surgissement de la crise financière. Le néolibéralisme dominant a dû faire face à ses limites sur deux fronts : les inégalités croissantes – mais aussi plus généralement les conditions du monde du travail face au capital – et la question écologique, alors que les conséquences du réchauffement climatique commencent à se faire concrètement sentir jusque dans les pays riches.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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