International

La Bulgarie reste aux prises avec ses démons

Alors que la Bulgarie est particulièrement touchée par l’interruption de gaz russe transitant par l’Ukraine, le premier ministre bulgare Sergueï Stanichev a fait le déplacement à Moscou, mercredi 14 janvier, pour faire entendre au Kremlin la voix du petit frère bulgare. L’économie de ce pays de moins de huit millions d'habitants, membre de l’Union européenne depuis deux ans, se serait bien passée d’un tel choc alors qu’elle cherche à s’extraire d’un réseau mafieux qui l’étouffe.

Maguy Day

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Longtemps surnommée «la 16e république soviétique» pour la soumission de ses dirigeants au Kremlin, la Bulgarie est aujourd’hui rappelée à la dure réalité de sa dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou. Bien avant le 6 janvier, date à laquelle les flux de gaz en direction de l’Europe se sont taris, Sofia connaissait sa dépendance envers le grand frère russe qui l’avait à la fin du XIXe siècle libérée de l’emprise de l’empire ottoman. Aujourd’hui et malgré son intégration dans l’Union européenne depuis deux ans, son assujettissement au puissant voisin russe n’en est que plus flagrant.

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