La diplomatie selon Macron, le coup d’éclat permanent
Au Sahel comme en Libye, Emmanuel Macron s’est avéré incapable de rompre avec les trajectoires adoptées sous le quinquennat précédent. Même lorsqu’il était clair qu’elles ne conduisaient pas à la solution des crises. Et au Liban, il a fait l’humiliante démonstration d’une arrogance impuissante et d’une coupable ignorance de la géopolitique régionale.
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L’Assemblée nationale a voté en première lecture, le 29 octobre, un projet de budget 2021 de la diplomatie française en hausse de 8 % par rapport à la loi de finances 2020. Le document prévoit également une stabilisation des effectifs du ministère des affaires étrangères à 12 105 emplois. C’est la première fois depuis 2017 que les crédits alloués au Quai d’Orsay échappent au « rabot » qui avait imposé un gel du budget et une réduction des effectifs, en baisse de 10 % depuis 2007.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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