L’Europe serait impuissante face aux naufrages qui transforment la Méditerranée en cimetière migratoire ; elle n’aurait pas les moyens d’agir pour empêcher ces drames à répétition ; il ne resterait que les larmes et l’indignation en réponse à la fatalité. Telle est l’impression qui est ressortie des nombreuses déclarations entendues dimanche 19 avril à la suite du décès de 800 migrants (bilan du HCR), morts noyés après que leur embarcation a chaviré au large de la Libye.
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