L’extrême droite allemande s’écharpe en pleine crise post-Covid
Durant le confinement, l’AfD a tenu un discours contradictoire, qui a miné sa crédibilité. Le parti d’extrême droite est aussi en proie à une lutte acharnée pour son contrôle entre une faction ultralibérale dite « modérée » et un puissant courant néonazi qui fait tache.
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Berlin (Allemagne), de notre correspondant.– Se démarquer clairement de l’AfD tout en anticipant des attaques de plus en plus prévisibles. C’est la ligne politique qui a fini par s’imposer à la grande majorité du camp conservateur allemand tout au long de la crise du coronavirus : « Les forces anti-démocratiques et les mouvements autoritaires et radicaux n’attendent la prochaine crise économique et sociale que pour mieux en abuser, pour semer la haine et attiser des troubles sociaux, a mis en garde Angela Merkel, la chancelière allemande, lors d’un discours jeudi au Bundestag, alors que l’Allemagne prend, au 1er juillet, la présidence de l’UE. C’est pourquoi s’engager pour le développement durable et équilibré de toutes les régions d’Europe, c’est aussi lutter contre le populisme. »
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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