Les vingt principaux pays du monde, réunis à Pittsburgh les 24 et 25 septembre prochains, afin de fixer de nouvelles règles après la crise économique et financière, se préparent à encadrer les bonus des banquiers. Sous la pression de l’opinion publique américaine, la réserve fédérale devrait également proposer des mesures allant dans le sens d’une pénalisation des risques pris par les traders et les dirigeants des banques aux Etats-Unis.
LesLes propositions des Européens en vue de préparer le sommet du G-20 de Pittsburgh ne sont pas au goût des acteurs de la finance américaine. Encadrer les bonus, à la rigueur, mais les plafonner sûrement pas. Or les Européens aimeraient pouvoir convaincre Washington que la prodigalité des banques envers certains de leurs employés a fait son temps, particulièrement alors que la planète est secouée depuis deux ans par une crise économique grave. Les chefs d'Etat et de gouvernement réunis ont donc adopté une position commune visant les «fat cats» (chats repus) de Wall Street.