Malgré la répression en Egypte, Macron déroule le tapis rouge pour al-Sissi
La France accueille en grande pompe, dès mardi 24 octobre, le président égyptien Abdelfattah al-Sissi, attendu à Paris pour de multiples rencontres. Pourquoi le gouvernement français entretient-il des relations aussi étroites avec un dirigeant de plus en plus répressif ?
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Les gouvernements français passent, le tapis rouge continue d’être bien brossé. En tout cas lorsqu’il s’agit d’accueillir le maréchal Abdelfattah al-Sissi, président et fossoyeur enthousiaste de l’État de droit et des libertés publiques de l’Égypte. L’homme qui a repris en main son pays en 2013 après la chute de Moubarak et le bref intervalle de la présidence du frère musulman Mohamed Morsi aura droit au grand jeu pour sa visite à Paris mardi 24 et mercredi 25 octobre 2017 : déjeuner à l’Élysée avec Emmanuel Macron, dîner au Quai d’Orsay avec Jean-Yves Le Drian, entretiens avec les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, réception au Medef…
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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