«Opération Hôtel»: comment Assange et ses proches ont été espionnés
Mediapart a pu consulter des documents détaillant la surveillance de l’ambassade d’Équateur à Londres où était réfugié le fondateur de WikiLeaks. Un dispositif de surveillance digne d’un film d’espionnage. La justice espagnole vient d’accorder le statut de « témoins protégés » à trois ex-salariés d’UC Global, l'entreprise de sécurité utilisée.
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TandisTandis que le sort réservé par les États-Unis à Julian Assange s’annonce de plus en plus sombre, la justice espagnole vient de passer une étape décisive dans une affaire qui pourrait potentiellement influer sur la procédure d’extradition visant le fondateur de WikiLeaks. Mardi 21 janvier, le quotidien espagnol El País a rapporté l’audition par une juge d’instruction, sous le statut de « témoin protégé », de trois anciens salariés de la société UC Global qui auraient secrètement, à partir de la fin d’année 2017, espionné pour le compte des services américains les moindres faits et gestes de Julian Assange au sein de l’ambassade équatorienne de Londres, ainsi que ceux de ses proches et défenseurs.