Football Leaks: le conflit d’intérêts majeur du magistrat portugais d’Eurojust
Le représentant portugais à Eurojust, où une procédure sur les Football Leaks vient d’être lancée, a caché que son fils travaille dans le cabinet d’avocats de plusieurs personnalités visées par les documents, dont Cristiano Ronaldo. Ce qui jette le doute sur l'impartialité du Portugal vis-à-vis du lanceur d’alerte à l’origine des données.
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Le moment était solennel. La semaine dernière, à La Haye, Eurojust lançait à l’initiative de la France une coopération judiciaire basée sur les Football Leaks, la plus grande fuite de l’histoire du journalisme. Neuf pays (huit États européens plus les États-Unis) étaient réunis. Au menu : le partage des 12 millions de fichiers informatiques fournis au parquet national financier (PNF) par le Portugais Rui Pinto, alias « John », la source des Football Leaks, qui a déjà permis à Mediapart et ses partenaires de l’EIC de multiplier les révélations sur la face noire du foot business.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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