Les socialistes espagnols jouent leur avenir dans une primaire très ouverte
Le duel entre l’Andalouse Susana Díaz, soutenue par l’appareil du parti, et l’ex-économiste Pedro Sánchez, qui plaide pour un « retour aux origines » du socialisme, domine la consultation des militants du PSOE, prévue le 21 mai.
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Toute ressemblance avec la primaire de la « Belle Alliance populaire » organisée en France en début d’année n’est pas fortuite. Des deux côtés des Pyrénées, la social-démocratie est condamnée à se réinventer pour survivre. En Espagne, l’équation du parti socialiste ouvrier (PSOE) est connue, à l’approche d’une primaire à un tour organisée le 21 mai pour désigner son secrétaire général : la formation, centrale dans le paysage politique depuis le retour de la démocratie à la fin des années 1970, a perdu six millions de voix depuis 2008. Elle doit inverser la tendance si elle ne veut pas disparaître. Le surgissement de deux nouvelles formations depuis 2014, Ciudadanos sur sa droite et Podemos sur sa gauche, a fortement rétréci son espace politique. Comment y répondre, pour éviter la « pasokisation » (en référence à l’effondrement du PASOK, le parti socialiste grec) du PSOE ? Aux législatives de juin 2016, le parti socialiste était parvenu à se maintenir en deuxième position, derrière les conservateurs du PP, talonné par l’alliance de Podemos avec les communistes.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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