En Grande-Bretagne, les opposants au Brexit monopolisent le débat économique
Que se passera-t-il si les Britanniques se prononcent pour une sortie de l’UE ? La livre va-t-elle dévisser ? Les emplois seront-ils délocalisés par milliers ? À moins d’un mois du scrutin, les spéculations vont bon train, et les scénarios les plus catastrophistes circulent. Inventaire.
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Cette nouvelle science semble promise à un grand avenir, en tout cas d’ici au 23 juin : la « Brexitologie », ou l’étude des dizaines de chemins plus ou moins chaotiques que pourrait emprunter la Grande-Bretagne pour sortir de l’Union européenne. Depuis des mois, une littérature abondante, souvent ardue, rarement objective, au croisement de l’économie et du droit, réfléchit aux modalités pratiques d’un Brexit. Parfois, l’exercice se réduit à la pure spéculation. Après tout, il n’existe aucun précédent dans l’histoire de l’UE d’un tel choc. Aucun État membre n’a jamais utilisé l’article 50 du traité de Lisbonne, qui prévoit cette fameuse sortie de l’Union (tandis qu’aucun article des traités n’imagine une sortie de la zone euro).
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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