Sous la pression d’activistes, Liverpool se penche sur son passé esclavagiste
Le port anglais, qui fut la capitale européenne du commerce triangulaire, a ouvert en 2007 un musée international de l’esclavage, un lieu inédit en Europe. Alors que les débats sur le Brexit ont attisé le racisme, le maire de Londres vient de promettre la création d’un musée du même genre, s’il est réélu pour un second mandat.
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Liverpool (Royaume-Uni), de notre envoyé spécial.– Le visiteur est accueilli par une série d’affiches rouge et noir réalisées par un jeune graphiste, Calum Jones. Sur l’une d’elles, la plaque de Penny Lane, l’une des rues de Liverpool les plus connues grâce à un succès des Beatles, se mêle à la silhouette d’un « epergne ». Cette pièce d’orfèvrerie luxueuse, que l’on posait au centre de la table lors des dîners bourgeois, avait été offerte à James Penny par le Parlement britannique, à l’issue d’un discours que le marchand d’esclaves avait prononcé en faveur de la traite négrière.
Jeudi 16 juin, une élève venue passer une épreuve du bac français dans un lycée parisien dit avoir été « agressée » par une responsable éducative qui n’aurait pas apprécié qu’elle vienne voilée et lui a fait rater le début de l’épreuve. Des témoins confirment la violence de la scène.
Le second tour des législatives a confirmé la radicale nouveauté du paysage politique français depuis 2017. La majorité relative dont Emmanuel Macron doit se contenter génère cependant une situation pleine d’inconnues.
Trois jours après avoir perdu sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, le président de la République a tenté de minimiser son échec. Martelant que son programme devait être appliqué, il a enjoint à ses opposants de se prononcer sur leur volonté ou non de l’aider à le faire.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
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