Migrants en Méditerranée: «La Libye vit de ce que l’Union européenne lui donne»
À l’été 2018, la Libye s’est dotée d’une zone de recherche et de secours avec le soutien de l’Union européenne. Depuis, ses garde-côtes sont chargés de la coordination des sauvetages de migrants tentant la traversée, mais se contentent surtout de les intercepter en mer et de procéder à des refoulements illégaux. Beaucoup pointent la « responsabilité » de l’Union européenne dans ces abus.
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À bord de l’Ocean Viking (à quai, à Augusta).–« C’est la cinquième fois que je tente de faire la traversée », confie Mandjou, assis sur une chaise en plastique sur le pont de l’Ocean Viking, laissant sa tête remuer du haut vers le bas, comme pour réaliser le chemin parcouru. « À chaque fois, les garde-côtes libyens nous ont interceptés en mer. La première fois, ils nous ont laissés au port de Tripoli eton nous a laissé partir. »
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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