Créée en 2014 par des fugitifs pakistanais, la branche afghane de Daech est devenue la rivale des talibans sous le nom de Wilayat Khorasan. Plus encore que les « étudiants en théologie », elle va développer l’usage des attentats-suicides comme celui perpétré, jeudi 26 août, à l’aéroport de Kaboul, faisant des dizaines de victimes.
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Le 9 mai dernier, Kaboul enterrait des dizaines de jeunes lycéennes tuées par une série d’explosions survenues alors qu’elles quittaient leur établissement dans le quartier hazara (une ethnie de confession chiite) de Dasht-e-Barchi, dans l’ouest de la capitale. En mai de l’année précédente, c’était la maternité gérée par Médecins sans frontières (MSF) qui était visée dans le même quartier par une attaque menée cette fois par un commando de trois tueurs qui allaient exécuter à bout portant une vingtaine d’adultes, en grande majorité des femmes, certaines sur le point d’accoucher, et plusieurs bébés.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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