Combien seront-ils, parmi les 231 députés travaillistes, à désobéir à leur patron, Jeremy Corbyn ? Combien s’opposeront à la saisie de l’article 50 des traités européens, étape indispensable pour lancer les négociations du divorce avec l’UE ? Alors que les élus de la Chambre des communes débattent, à partir du mardi 31 janvier à Londres, d’un projet de loi décisif pour l’avenir de l’île (texte ci-dessous), le Labour, la principale force d’opposition au gouvernement de Theresa May, donne une fois de plus l’impression d’un parti au bord de l’éclatement.
Corbyn a exhorté ses camarades travaillistes à soutenir le texte – minimal – dévoilé la semaine dernière par l’exécutif conservateur, même si son parti ne parvient pas à faire adopter les amendements qu'il a déposés, pour « adoucir » le Brexit. Son argument est simple : il faut respecter les résultats du référendum du 23 juin 2016, et la victoire du Brexit (la sortie de l’UE l’avait emporté à 51,9 %, avec plus de 17 millions de voix).
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous