Série Épisode 3 Chroniques d’une Birmanie en résistance

Répression et pots-de-vin : les check-points au cœur de la dictature birmane

Le 1er février 2021, les militaires menaient un nouveau coup de force en Birmanie et plongeaient le pays dans la guerre civile. Pour se protéger de la colère populaire, la junte au pouvoir multiplie les postes de contrôle, symboles de l’autoritarisme et lieux d’abus et de corruption.  

Laure Siegel, YGN102 et Shwe Nakamwe

Birmanie.– Depuis que les forces de la junte menée par le général Min Aung Hlaing ont perpétré un coup d’État, le 1er février 2021, près de 4 500 citoyen·nes sont mort·es entre leurs mains. Pour se protéger de la colère populaire, des amas de blocs de béton, de palissades délabrées et de pointes en bambou acérées ont été érigés devant les postes de police, les bases militaires et certaines ambassades ou entreprises.

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