Amériques Reportage

Dans le Michigan, « on ne peut pas s’offrir les voitures qu’on fabrique »

Depuis le 15 septembre, des milliers de travailleurs des usines Ford, Stellantis et General Motors sont en grève. Aux abords des usines, on pleure une industrie qui n’est plus l’ascenseur social qu’elle était. Et l’on écoute attentivement les promesses de Trump et de Biden en campagne.

Alexis Buisson

Wayne (États-Unis).– Une petite ville au cœur de la grande histoire de l’automobile états-unienne : c’est ainsi que l’on pourrait décrire Wayne, 17 000 habitant·es. Située dans le sud-est du Michigan, cette commune industrielle aux portes de Detroit, la « Motor City », a tout construit : calèches, avions, volants, camions et bien sûr des voitures, sorties notamment de la grande usine d’assemblage Ford, à côté. Malcolm X, célèbre militant de la cause noire, y a même travaillé pendant une semaine, en janvier 1953, avant d’être affecté à un site de fabrication de camions poubelles.

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