Sous les Kirchner, les droits humains sont devenus une politique d’Etat
Quel que soit le résultat du deuxième tour de la présidentielle, le 24 novembre 2015, en Argentine, qui oppose Daniel Scioli à Mauricio Macri, les douze années de pouvoir du couple Kirchner ont permis d'examiner les crimes de la dictature et de mettre fin à l'impunité dont jouissaient leurs auteurs.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
DeDe notre envoyée spéciale à Buenos Aires.- Il s'appelle Sabino Abdala, mais jusqu'à ses dix-sept ans, il répondait au nom de Federico Gabriel Wojtowicz. Dans un sourire, il précise qu'on peut aussi l'identifier comme le numéro 48. C'est le 48e petit-fils récupéré par les « Abuelas de la plaza de Mayo », les « Grands-mères de la place de Mai ». Elles se battent depuis 1977 pour retrouver les traces des enfants enlevés pendant la dictature militaire (1976-1983) et adoptés illégalement par des familles proches du régime.