Retrouvez dans ce dossier nos articles, reportages et chroniques sur la poursuite du conflit déclenché par Vladimir Poutine en Ukraine le 24 février 2022, et sur le front diplomatique.
Les Vingt-Sept continueront d’aider Kyiv, mais sans recourir à un « prêt de réparations » garanti par les avoirs russes immobilisés. Une demi-victoire pour Moscou, qui avait directement menacé ceux qui soutiendraient cette solution.
Alors que les pourparlers de paix avancent très lentement, les dirigeants de l’UE ont l’occasion de renforcer la position de Kyiv en l’assurant d’un soutien financier jusqu’en 2027. Mais le sommet européen qui s’ouvre jeudi pourrait tourner court. En cause : le blocage de la Belgique.
Alors que les discussions se concentrent sur les questions territoriales, Kyiv étudie la possibilité d’une zone démilitarisée le long du front, dans le sud-est du pays. Le président Zelensky a toutefois rappelé que toute décision à ce sujet devrait être prise par « le peuple ukrainien ».
L’Ukraine a remis mercredi aux États-Unis sa version mise à jour du plan pour mettre fin à la guerre avec la Russie, au moment où Donald Trump disait son impatience face à Kyiv et aux Européens.
Les oligarques et sociétés liés à l’effort de guerre russe réclament à plusieurs États occidentaux des sommes colossales en dédommagement des sanctions qu’ils subissent, détaille un rapport publié mardi 9 décembre. Pour ce faire, ils ont désormais recours à l’arbitrage d’investissement.
Les plus fervents soutiens de Kyiv sont aussi les plus impuissants à provoquer une sortie de guerre favorable à l’Ukraine et à leur propre sécurité. Sans capacité ou volonté de changer la situation sur le terrain, ils subissent les foucades d’un protecteur états-unien devenu hostile.
La portée croissante des drones russes a créé une zone de danger de quinze à trente kilomètres de profondeur le long du front, où civils et militaires peuvent être tués à tout moment. Les secouristes, également ciblés, ont de plus en plus de mal à en évacuer les personnes blessées.
Le dernier « plan de paix » de Trump est l’œuvre d’un groupe de businessmen qui n’a pas attendu la fin de l’agression russe pour renouer des liens d’affaires avec la Russie. Il justifie désormais son cynisme en assurant que le commerce amènera la paix. L’un de ses représentants, Steve Witkoff, se trouvait mardi à Moscou pour négocier avec Poutine.
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Soupçonné d’être impliqué dans une affaire de corruption, le puissant et impopulaire chef de l’administration présidentielle, Andriy Yermak, a présenté sa démission. Ce départ inattendu suscite l’espoir d’une gouvernance plus transparente.
Dans les zones exposées aux bombes russes, la poste ukrainienne, Ukrposhta, est bien plus qu’un service de courrier. Ses agents distribuent les retraites, font office de petite épicerie et sont bien souvent le dernier contact de certains villages avec le monde extérieur.
Députés, soldats et experts ukrainiens jugent durement les révélations par Bloomberg d’un appel entre l’émissaire de Trump et le principal conseiller de Poutine en politique étrangère, dans lesquelles le premier conseille au second de fournir un plan de paix clé en main à la Maison-Blanche.
Trump affirme qu’il ne reste que « quelques points de désaccord » à régler. L’émissaire spécial états-unien Steve Witkoff doit se rendre à Moscou « la semaine prochaine » pour discuter avec Vladimir Poutine. Le secrétaire à l’armée de terre, Dan Driscoll, va de son côté rencontrer les Ukrainiens.
Sommé de répondre en quelques jours à un « plan de paix » en 28 points, largement favorable à Moscou et dont personne ne connaît exactement l’origine, l’exécutif ukrainien a choisi d’avancer avec méthode, pour infléchir autant que possible son contenu.
Les pourparlers qui se sont tenus ce week-end en Suisse sont terminés. La Maison-Blanche estime qu’ils ont constitué « un pas en avant significatif » vers un règlement de paix entre l’Ukraine et la Russie. Le président ukrainien salue une nouvelle version du plan qui reflète « déjà la plupart des priorités clés » de Kyiv.
En plus de subir des attaques russes quotidiennes et de longues coupures d’électricité, la troisième ville d’Ukraine pourrait bientôt être plongée dans le froid. Les drones de Moscou visent régulièrement ses centrales de chauffage, veillées de près par leurs employées.
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio le négociateur ukrainien Andriï Iermak ont salué les avancées dans leurs échanges, après une journée de discussion, dimanche à Genève, autour du plan de Donald Trump pour l’Ukraine. Là où Kyiv craignait une capitulation forcée, les signaux sont désormais plus rassurants.