Retrouvez dans ce dossier nos articles, reportages et chroniques sur la poursuite du conflit déclenché par Vladimir Poutine en Ukraine le 24 février 2022, et sur le front diplomatique.
Donald Trump dénonce des conversations qui ne vont « nulle part » avec Vladimir Poutine et vise les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil. L’UE prévoit quant à elle un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié russe et des mesures supplémentaires contre sa flotte fantôme de pétroliers.
L’armée russe poursuit ses lentes mais constantes avancées en Ukraine. Derrière ces progrès : une capacité d’apprentissage sous-estimée et l’essor de nouvelles unités spécialisées dans l’usage des drones, qui ont contribué à profondément remodeler le front.
La justice polonaise a refusé l’extradition vers l’Allemagne d’un Ukrainien suspecté d’avoir participé au sabotage des pipelines, le 26 septembre 2022. Pour Varsovie, l’opération clandestine a permis de « nuire à la machine de guerre russe ».
Une étude publiée par des médias russes en exil estime à 219 000 le nombre total de soldats russes tués en trois ans et demi de guerre en Ukraine. Un nombre auquel il faut encore ajouter les morts ukrainiens, sur lesquels Kyiv évite de communiquer.
Avec la multiplication des drones et l’élargissement de la zone où ils opèrent, il est de plus en plus difficile et risqué de s’approcher du front. Alors que le droit international est censé protéger le personnel humanitaire, la presse et les populations civiles.
Pour peser sur l’économie russe, l’armée ukrainienne s’est lancée depuis cet été dans une intense campagne de frappes contre les raffineries et les infrastructures pétrolières du pays. Depuis, la Russie subit des pénuries, et sa capacité de production d’essence et de diesel a chuté.
Les attaques de drones kamikazes russes en Pologne et en Roumanie ravivent les débats sur la meilleure manière de répondre aux intimidations de Moscou. Des voix critiques, de plus en plus audibles, invitent les États membres de l’alliance militaire à davantage montrer leur force.
Près d’une vingtaine de drones auraient violé l’espace aérien polonais, sans que l’on sache s’il s’agit d’une attaque délibérée, d’une manœuvre d’intimidation ou d’une incursion accidentelle. L’armée polonaise en a neutralisé certains, aidée d’avions néerlandais. Une première depuis 2022.
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Le siège du gouvernement d’Ukraine a été incendié dimanche à Kyiv après une vague de bombardements russes nocturnes sans précédent depuis trois ans, qui a fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.
Plus de 600 drones et missiles ont été lancés par Moscou dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 août, touchant notamment un bâtiment de l’UE. La Russie « préfère continuer à tuer plutôt que de mettre fin à la guerre », a dénoncé Volodymyr Zelensky.
En Ukraine, les territoires que l’administration Trump pourrait encourager à céder à la Russie ont été transformés en un amas de ruines dépeuplées. En onze ans de conflit, l’économie de cet ancien cœur industriel du pays a été dévastée.
Sergueï Lavrov, ministre des affaires étrangères, a assuré à la télévision que la guerre menée depuis 2014 n’avait pas pour objet d’annexer des territoires en tant que tels. À travers sa prétention à défendre les « Russes » d’Ukraine, c’est de la totale domination du pays qu’il s’agit.
Tandis que la pression russe s’exerce toujours sur le front et dans les villes frappées par des drones et des missiles, les diplomates et les militaires travaillent à définir les conditions d’un accord de paix. Mais l’écart à combler entre les positions de Moscou et Kyiv reste énorme.
Les États européens doivent se donner les moyens de contrer l’impérialisme de Vladimir Poutine en toute autonomie des États-Unis. Pour défendre non seulement l’Ukraine, mais aussi leur sécurité et leurs valeurs, d’égalité et de solidarité, contre la loi du plus fort.
Depuis la rencontre, lundi 18 août à Washington, entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens, les assurances que pourrait obtenir Kyiv contre une nouvelle agression russe sont au cœur des négociations. Leur solidité renvoie à l’engagement des puissances concernées.
Trois jours après le sommet de l’Alaska, Kyiv et ses alliés ont évoqué les garanties de sécurité et l’organisation d’un sommet avec Vladimir Poutine, et ont écarté d’hypothétiques échanges de territoires.