Les États-Unis envisagent désormais un « plan de paix » en Ukraine qui inclut la reconnaissance, par Washington, de la Crimée (annexée par Moscou en 2014) comme partie intégrante du territoire russe. Le Kyiv Independent donne la parole aux premiers concernés, dont la voix est rare : les Criméens.
Un bilan provisoire fait état de 9 morts et 63 blessés dans l’attaque la plus massive depuis début avril. Dans la nuit, le président états-unien a accusé son homologue ukrainien de tenir des propos « incendiaires » sur la Crimée annexée, alors qu’un accord avec la Russie serait « très proche ».
En 2016, Marion Péhée photographie Vova à Chtchastia, dans la région de Louhansk, fêtant ses 18 ans avec ses amis. Il voulait « être sniper ». La même année, Vova s’engage dans l’armée. En mars 2025, la photographe le retrouve à Zaporijjia. Il a 27 ans et a grandi dans les tranchées.
Moscou avait déclaré un cessez-le-feu pendant le week-end de Pâques, en gage de bonne foi face à un Donald Trump lassé. Mais la Russie ne l’a finalement pas respecté, comme elle n’abandonne pas ses ambitions maximalistes inacceptables pour Kyiv.
Face à une impasse sur le champ de bataille, la Russie multiplie les bombardements sur les civils, souvent avec des armes interdites, afin de terroriser les habitants et pousser le pays à céder du terrain dans l’intense phase de négociations diplomatiques en cours. Reportage à Soumy, durement touchée.
Le chef de la diplomatie états-unienne a manifesté son impatience, vendredi 17 avril à Paris, après avoir participé la veille à une journée de négociations sous l’égide de la France. Un accord sur les minerais ukrainiens, convoités par Donald Trump, pourrait être signé la semaine prochaine.
Une frappe de missiles russe dans le centre-ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, a fait dimanche au moins 35 morts et une centaine de blessés, ont annoncé les services de secours ukrainiens, suscitant l’indignation des alliés de Kyiv.
Une trentaine d’États se sont réunis à Paris, jeudi 27 mars, pour évoquer la forme future du soutien à Kyiv. La France et le Royaume-Uni ont redit leur détermination à envoyer des troupes sur place une fois la paix signée, mais les contours de cette « force » restent flous.
Au lendemain du « cessez-le-feu » maritime entre l’Ukraine et la Russie, négocié par la Maison-Blanche, l’historien militaire Alessio Patalano explique pourquoi le semblant d’accord trouvé mardi 25 mars bénéficierait quasi exclusivement à Moscou.
La Russie de Vladimir Poutine avait fait de la lutte contre la domination des États-Unis une priorité de politique étrangère et de l’invasion de l’Ukraine un combat pour l’émancipation des peuples. Depuis l’arrivée de Donald Trump, les choses ne sont plus si simples.
À l’issue d’une conversation avec Donald Trump, le président russe s’est dit prêt à stopper ses bombardements des centrales et du réseau électrique ukrainien. Une mesure minimum, qui écarte de fait la proposition américano-ukrainienne d’un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours.
Le président russe veut-il vraiment la « paix » en Ukraine et de quelle paix pourrait-il s’agir ? La Russie est-elle un pays impérialiste qui menace l’Europe ? Réponses dans « À l’air libre » avec les chercheurs Maxime Audinet et Marlène Laruelle.
Lors d’un appel téléphonique, les présidents russe et américain sont convenus d’un arrêt des frappes russes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine pour trente jours. Des négociations devraient commencer sous peu sur une possible pause graduelle dans la guerre. Rien n’a filtré en revanche sur les questions territoriales.
Les pays baltes et la Pologne alertent de longue date sur les velléités expansionnistes de Vladimir Poutine. Comment s’y préparent-ils ? Comment sont-ils déjà concrètement touchés ? Et que font exactement les deux mille soldats français déjà engagés en Europe de l’Est ?
Les États-Unis ont successivement annoncé la mise en place de sanctions contre la CPI, leur retrait d’un groupe d’entraide judiciaire sur l’agression de l’Ukraine et la suspension des financements de chercheurs enquêtant sur les déportations d’enfants ukrainiens.
Réagissant à la proposition d’un cessez-le-feu de trente jours soumise par l’Ukraine et les États-Unis, le président russe s’est dit « d’accord » mais a assuré qu’il restait des « questions dont [il] dev[ait] discuter » avant de l’appliquer.