Sur le qui-vive, le pays balte, qui partage 300 kilomètres de frontière avec la Russie, arme massivement l’Ukraine et ne ménage aucun effort pour se préparer à une potentielle agression russe.
Peut-on parler de génocide s’agissant des crimes commis par la Russie en Ukraine ? Un documentaire du Kyiv Independent, traduit par Mediapart, explore cette question complexe à l’aide de témoignages de survivants de crimes commis par l’armée russe et de plusieurs spécialistes.
Depuis plus de six mois, les élus républicains entretenaient le chaos à la Chambre des représentants sur le sujet de l’aide à l’Ukraine. Une large majorité s’est dégagée samedi 20 avril en faveur d’une aide de 60 milliards d’euros.
Dans « La Haine et le Déni. Avec les Ukrainiens et les Russes dans la guerre », Anne Nivat donne à entendre, sur le front comme à l’arrière, des voix engagées dans le conflit ou le subissant. Entretien avec une journaliste se voulant hors des sentiers battus.
Le projet Wall Evidence collecte les graffitis inscrits sur les murs d’Ukraine, des inscriptions laissées par des « Russes ordinaires » sans que personne leur ait « donné d’ordre ». S’y retrouvent tous les segments du discours officiel du régime russe.
Le général Oleksandr Syrsky a averti, samedi 13 avril, que la situation militaire était mauvaise pour ses troupes. L'Ukraine réclame davantage de munitions et de défenses anti-aériennes pour faire face aux attaques russes visant ses soldats, mais également ses grandes villes et ses centrales électriques.
La reconstruction des villes et villages détruits par les combats varie selon la situation militaire et l’implication des organisations internationales. Elle est bien avancée à Boutcha, près de Kyiv, tandis qu’à Slatyne, près de la frontière avec la Russie, les financements se font attendre.
Le chef de l’État a voulu clarifier sa position sur l’aide militaire française à l’Ukraine, jeudi 14 mars dans un entretien télévisé. Il « ne faut pas exclure » l’envoi de militaires, a-t-il répété, tout en se voulant rassurant, affirmant que « la France est une force de paix ».
Deux ans après l’invasion totale du pays par l’armée russe, la frontière n’a jamais été aussi étanche entre les deux États, et le rejet, voire la haine, aussi intense. Quelques Ukrainiens, tels les soignants chargés des prisonniers de guerre, se retrouvent pourtant au contact de l’ennemi.
Le débat sur un éventuel envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine a éclipsé un autre aspect de l’aide militaire à Kyiv : l’envoi d’armement. Un sujet embarrassant pour la France, réduite à gonfler artificiellement ses chiffres pour ne pas faire pâle figure.
Olaf Scholz a promis le 2 mars une enquête « très approfondie » après la diffusion, par des réseaux russes, d’une conversation confidentielle entre hauts gradés de l’armée allemande sur les livraisons d’armes à l’Ukraine. L’opposition réclame des explications devant le Bundestag.
Deux ans après l’invasion totale du pays par l’armée russe, la frontière n’a jamais été aussi étanche entre les deux États, et le rejet, voire la haine, aussi intense. Quelques Ukrainiens se retrouvent pourtant au contact de l’ennemi. Ce sont les interfaces de la guerre. Mediapart les raconte dans une enquête en deux volets.
Quelques espions – c’est déjà le cas –, cinquante démineurs – c’est évoqué – ou deux mille fantassins prêts à en découdre ? Le débat lancé par le président de la République à propos d’un éventuel envoi de « troupes au sol » en Ukraine a un vice originel : personne ne sait de quoi il parle.
Vladimir Poutine a réagi jeudi aux propos d’Emmanuel Macron sur l’éventualité d’envoyer des soldats en Ukraine. Le chef du Kremlin a agité la menace d’une riposte nucléaire dans un discours marqué par une militarisation à outrance de la société russe.
En n’excluant pas l’envoi de troupes sur le sol ukrainien, le président français a suscité la bronca des oppositions, tandis que plusieurs de ses alliés européens se sont désolidarisés. Au lieu de provoquer un débat sérieux, l’évocation désinvolte de cette hypothèse a exposé la division des soutiens de l’Ukraine.
Après deux ans de guerre contre la Russie et alors que le front semble stagner, que peut faire l’Ukraine ? L’historien militaire Michel Goya y répond dans ce nouveau numéro de Retex – et revient sur la déclaration d’Emmanuel Macron, qui a dit lundi ne pas exclure l’envoi de troupes occidentales au sol en Ukraine.